La France s’est engagée à obtenir les premiers accords de liquidité partagés sur le poker en ligne d’ici la mi-2017, comme l’a révélé le président de l’ARJEL, Charles Coppolani, dans un récent rapport du régulateur de jeux en ligne du pays.
La France a réglementé son marché iGaming en 2010. Cependant, le poker en ligne n’a pas réussi à s’établir comme un générateur de revenus majeur depuis l’adoption du cadre réglementaire existant au pays. Ce cours des événements a été attribué à plusieurs raisons différentes au fil des ans. Peu de temps après avoir pris son poste à ARJEL, M. Coppolani lui-même a commenté que les déclins continu enregistrés dans le poker en ligne pourrait être due au fait que le jeu était un peu “hors de la mode”.
Il ya, cependant, un autre facteur plus réaliste qui peut avoir influencé la croissance du poker négativement. Beaucoup conviennent que la France est l’une des juridictions les plus imposées avec iGaming réglementé. Les opérateurs ayant des activités sur le marché français sont imposés à hauteur de 37% sur les revenus bruts des jeux. Il est également important de noter que chaque pot en ligne de jeu de trésorerie est taxé à 2% en plus du râteau standard imposé en conformité avec la réglementation de l’UE. Cela rend le marché local pas particulièrement rentable pour les joueurs et les opérateurs et donc pas si attrayant.
Comme le montre le rapport récemment publié par ARJEL pour les trois mois terminés le 31 décembre 2016, le poker en ligne en France a connu son 21e trimestre consécutif de déclin. Bien que la tendance à la baisse se soit étendue au dernier trimestre de 2016, on peut dire que la croissance négative était plutôt insignifiante en termes d’enjeux de cash games. Celles-ci ont chuté de 0,4% d’une année sur l’autre. Cependant, le poker de tournoi a eu le temps dur pendant le quatrième trimestre de 2016, avec des frais de tournoi glissant 2%.
La régulation de la liquidité partagée pour sauver le poker en France
On peut dire que la liquidité partagée a été vue par ARJEL comme le sauveur possible du marché de poker en ligne ring-closed du pays. L’été dernier, la loi française sur les jeux d’argent a été modifiée afin de donner au régulateur le pouvoir de négocier des accords de liquidité partagés avec d’autres juridictions réglementées. En 2016, il est devenu clair que la France, l’Italie, le Portugal, l’Espagne et le Royaume-Uni ont discuté d’une éventuelle fusion de leurs pools de joueurs.
Des normes techniques ont été fixées vers la fin de l’année et il a été promis que les premiers accords de liquidité partagés seront en place d’ici la mi-2017. Cette promesse semblait un peu trop ambitieuse à l’époque, mais tout indique que les autorités de réglementation des jeux d’argent des cinq pays susmentionnés ont peut-être maintenu leurs intentions.
Plusieurs indications sont apparues de la France au cours des dernières semaines que la liquidité partagée peut effectivement se produire. En premier lieu, l’opérateur local de poker Winamax a indiqué sur sa page LinkedIn qu’il recherchait des professionnels espagnols, portugais, italiens et anglophones. Cela signifie peut-être qu’il se prépare à ouvrir son site pour les joueurs des pays respectifs.
En deuxième lieu, c’est plus tôt cette semaine que PokerStars a annoncé qu’il restreindrait son site .fr aux joueurs basés en France seulement. Bien qu’il puisse y avoir plusieurs autres raisons pour la décision de la salle de poker en ligne, il peut bien être vu comme un signe que des changements peuvent avoir lieu sur le marché local et sur les marchés des quatre autres pays mentionnés dans cet article.